Depuis juillet et la rencontre avec le sieur Guitoune la fréquence d’entraînement a quelque peu augmenté: 71 kms pour 1468 mètres de dénivelé positif en aôut, 102 kms pour 4278 mètres en septembre et 104 kms pour 4691 mètres en octobre.
Vu l’allure que ça prend on devrait être au Mont Blanc pour novembre.
Notre terrain de jeux se situe plus ou moins à la verticale de Montbonnot, droit dans la pente sur le Saint Eynard et les chemins forestiers qu’on trouve un peu partout. C’est assez varié avec de la piste, des sentiers un peu gras, des pierriers, des ruisseaux, des sous-bois de feuillus, de conifères. Le seul inconvénient c’est que soit ça monte (fort), soit ça descend (fort). L’avantage c’est que ça permet de faire des sorties « efficaces » en peu de temps, le temps d’une pause entre midi et deux.
Ce que je constate c’est que le passage de un ou deux à trois entraînements par semaine change la donne au niveau performances et gestion de la fatigue. L’ajout de cette troisième séance fait passer de l’entretien au progrès. Enfin en ce qui concerne ma personne, ma jeunesse sans sport et ma passion du fromage. J’imagine que ça change d’une personne à l’autre sur des questions d’âge, d’antécédents et de mode de vie.
Ce que je constate aussi, c’est que, malgré les bonnes sensations, j’ai toujours la même tête de zombie à l’agonie sur les photos. Ça doit être mon côté blond.
En détails pratiques j’ai troqué mes Asics Trabuco pour des Brooks Cascadia parfaites. Accroche, amorti, relance et toute la longue liste des superlatifs. J’ai aussi migré mes stats de runkeeper à runtastic. A priori pas grande différence entre les deux systèmes, surtout pour ce que ça sert de noter toutes ses sorties, j’y ai juste plus d’amis. Donc plus de motivation. Et ça c’est bon.
Ce billet me donne l’étrange impression d’avoir été écrit avec les pieds. Sans humour déplacé évidemment.
EDIT: tant de photos de moi au même endroit c’est dérangeant.