Un jour j’arrêterai de vous saouler avec les photos d’Istanbul. Promis. En attendant, chaque fois que j’y reviens j’apprécie un peu plus et je me dis que, vraiment, il y a quelque chose de spécial là-bas. J’ai probablement déjà idéalisé le lieu, l’ambiance et le souvenir. Subjectivité maximale donc.
Prendre le bateau, passer le pont vers l’Asie.
Aller jusqu’à la mer noire.
Le périple est dans tous les guides, le bateau qui est pourtant un régulier asie-occident à destination des locaux est essentiellement peuplé de touristes. Je crois que le fond de l’histoire n’est pas de faire ou pas comme les autres mais avec quel regard on le fait. Sachant que le regard qu’on a n’est pas forcément celui qu’on croit avoir et qu’il n’est probablement ni meilleur, ni plus pertinent, ni moins touristique que celui du gars un peu lourd qui râle depuis vingt minutes sur le banc d’en face.