Un blog moribond c’est comme un vieux copain. On le croise au hasard et on voudrait parler encore comme si c’était hier. Rire fort en parlant de demain, comme un bon vieux temps qui serait toujours là. Dans les faits ça se passe toujours dans une sorte de malaise et de qu-est-ce-tu-deviens douloureux. Il y en aurait pourtant des choses à raconter, à se raconter.
Ca m’est arrivé une foi de croiser un copain perdu de vue et que ça se passe bien, comme dans un roman de Anna Gavalda. Nez à nez à l’ouverture d’une porte de métro un vendredi soir où j’étais à Paris pour une formation, aller boire un café et parler de tout, comme hier, assis sur la banquette en skaï mitée d’un bistrot, face à la Gare de Lyon. Une fois. Il faut dire que ça n’était pas un ami proche, c’est probablement ça qui nous a sauvé du malaise, la conversation était aussi intime et distante qu’avant.
Bref, de passage sur le blog en cette période de vacances, deux trois photos de Londres et un joyeux Noël.